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dimanche 26 décembre 2010

Premier jet...

Ce billet a été destiné en tant que commentaire sur un article - d'un blogueur marocain - qui fut publié sur Facebook : http://www.facebook.com/notes/riad-essbai/humains-trop-humains/471069507212 .
Un premier jet, sans corrections ni modifications. De mon esprit à l'humain.
   Je souris, je cogitais dernièrement sur ce penchant à écrire sur les putes qui se stimulait chez moi. Et voilà que je découvre que je ne suis pas le seul. Cependant la prostitution n'est qu'un petit issu à un tourbillon infernale qui enveloppe l'humanité et non seulement notre médiocre société marocaine, dite arabo-musulmane. Prostitution, cruauté, corruption et autres ne sont point absentes dans aucune nation, sinon l'utopie existera et nous irons nous autres acheter une corde car l'islam propose une bonne solution aux vices humains. Même les puissances mondiales baratinant sur les droits de l'homme n'éprouvent pas le moindre regret à mutiler cette humanité, à la froisser et à la priver de tout sens sacré. L'homme est néanmoins sacré d'après dieu - le coran - ainsi qu'une masse de philosophes notamment ceux de la période des lumières. Notre problèmes est que nous sommes incapables de suivre notre religion, en voyant l'islam plutôt un mode de gouvernement je vois une version réaliste de l'Eldorado. Mais la gangrène a fait tant de ravages que la restauration d'un système, qui ne manquait néanmoins de failles, est devenue quasiment impossible. Il nous faudra bannir tous ces gens et reconstituer tout, absolument tout. Car la peste s'est fait encrée chez l'homme, il l'a, désormais, dans la peau. Nombreux pays subissent des pressions d'en haut afin de ne pas suivre l'islam correctement. La discussion en cela peut prendre de très nombreuses heures, brèves cependant. J'aimerais tout de même souligner l'hypocrisie. Oui tout ce monde est hypocrite. On me chante droits de l'homme et on massacre un gamin sous mes yeux, ah si on se contentait d'un gamin, on tue toute l'humanité. On me chante d'autres autres propos sacrés et je vois ma société nager, confortablement, dans la merde. J'aurais aimé employer un peu d'euphémisme à cette dernière expression mais cela s'avère impossible. Car la merde n'est en fin de compte que de la merde. Nous assistons aux formes les plus infectes de la déchéance de l'humanité (je manque d'imagination) . La barbarie a toujours existé, mais jamais sous un masque de vertus et d'humanité superficielle dite parfaite. De qui se moque-t-on, après tout nous ne sommes que des humains.Nous, eux, ainsi que tout ces crétins qui fourmillent sur le globe. Dirigés. Oui l'idéologie, l'idéologie... Mais où pointer le doigt, vers qui ? Je répète nous ne sommes que les descendants de Caïn et d'Adel qui n'ont justement pas hésité à s'entre tuer.  Nous nous verrons tous un jour chez dieu là haut. Je fais un aveu, cet après-midi j'ai vu l'humanité passer sous mes paupières et j'ai pleuré. Dégoût, angoisse peut importe c'était certes atroce. J'ai inscrit le date de ce jour sur mes bras, oui j'avais mal, en veillant à ce que je n'oublie jamais ce jour, cette vision plus précisément. Suis-je fou ? Suis-je un génie (non, je vous l'assure, mon père se plaint de mes notes de mathématiques) qui suis-je donc ? ou que suis-je ? devrais-je demander. On ne sait plus rien. Avant de dessiner sur mes bras ce beau  souvenir de mes 16 ans, j'ai songé à achever ma vie, puis j'ai vu l'islam. L'enfer, ce qui a engendré plus de larmes mais la disparition de toute envie de suicide, oui Dieu merci, je me vois bosser écrivain au paradis. Voilà donc qu'en parlant de l'humanité on risque de perdre la tête. J'ai essayé d'écrire suite à mon , soit disant, choc. Mais je n'y parvenais pas, et voilà que j'ai vomi quelques unes de mes idées agaçantes ici,suite à ce bon article. Coincidence ? Qui-sais, une partie de ma maison fut carbonisée le jour de l'Achoura mais je m'abstiens de la superstition. La raison risque de me bouleverser... que dire-t-on encore de ces histoires ? non merci. Je publie cela sur mon blog. J'ai mal au crane, j'ai un expo à préparer. Sur l'abolition de la peine de mort... suite au roman de V.Hugo. Oui le sujet quasi existentielle parlant mort et vie. Je vous dis mes amis, on a beau songer haut, très haut et très loin. Nos pieds et nos corps demeurent ici bas. A très bientôt. Merci !

dimanche 19 décembre 2010

Pourtant, elle réfléchit.

    Des fois la vie nous préoccupe. Nous nous agitons par ici et par là et ne consacrons guère de temps à  méditer notre existence. Etudier ce que nous sommes, ce que nous faisons, ceux qui nous entourent ainsi que chaque coin de ce vaste tableau que nous nous sommes accoutumés à négliger. Aux obligations du temps, de la société, de tout ce monde qui ne cesse de fourmiller derrière le matériel. Ainsi, tel des singes, nous ne faisons que courir à bout de souffle, pour la bête raison que : toute cette horde consacre sa vie à courir. Au cours de notre course affolée vers la délicieuse utopie, autrement dite : le bonheur - j'évoque l'histoire du trésor au bout de l'arc-en-ciel - qui ne cesse à son tour de palpiter. De se montrer et de se dissimuler alternativement entre les denses branches de l'arbre de la vie. Des personnes pénètrent notre jardin s'y baladent, touchent un peu partout. Ils s'amusent à régler ceci et à abîmer cela, puis en sortent laissant quelques traces, souvenirs qui, aux mouvements monotones des aiguilles de la grosse pendule, prennent forme de faibles images qui sentent une joie, un frisson ou un chagrin.
    On s'en fout pas mal de son nom, elle était certes victime du temps, victime du monde, victime d'elle même. Comme maintes personnes elle ignorait les circonstances exactes qui avaient finalement fait un tel aigre et violent aboutissement de sa vie. Un soir, en compagnie de sa liqueur et de ses blondes, elle s'était livrée à une bien longues et profonde réflexion. La radio raisonnait dans l'étroite pièce, sous effet éthylique, elle sentait les douces mélodies lui parlant à leur tour, chatouillant son coeur fendu et son cerveau drogué. Le transistor criait : " people don't know where they come from, so how could they know where they go" . Quoiqu'elle n'avait pas vraiment compris le couplet, elle était traversée d'un bizarre sentiment. << -Peut être avais-je senti au lieu de comprendre ? se dit-elle. >> Elle chassa aussitôt  la pensée jugée trop philosophique ou plutôt irréaliste - Les marocains ont tendance à traiter tout baratin classé irrationnel sinon trop sage de philosophie -  et embrassa la bouteille. D'ailleurs elle ne se permettait point d'imaginer que le système éducatif marocain pouvait un de ces jours, de son bref et minable passé, réussir à l'aider. Ni elle ni des milliers d'autres jeunes représentant le futur de la nation. Voilà encore une vérité que les voyantes pourraient affirmer sans le moindre scrupule : -Ma fille tu ne réussiras pas ta vie en allant à l'école. Elle n'avait aucun doute de son ignorance à la langue de Shakespeare. Peut être n'est-ce pas vraiment sa langue, pourquoi lui ai-je attribué ? Bref, elle ignorait l'anglais comme ignorait la majorité des marocains la culture. << -Qui suis-je ? se demanda-t-elle, la voix intérieure lui répondit : -Personne ! >> Elle but davantage de whisky et se reposa la même question, qui se heurta à la même réponse tranchante. Tel un couperet qui s'abat sur votre voie à chaque fois que vous songez à quelque chose de grand, d'ambigu.
Elle était une prostituée - pas de clients pour ce soir, on boit fume et sois-disant réfléchit-. Oui prostituée, c'est tout ce qu'on pourrait dire d'elle. Peut être pas ! Au-dessus de ce tas de chaire à vendre résidait un coeur, un esprit. Les personnes qu'elle avait l'habitude de fréquenter ne s'en apercevaient point. Les client se contentaient de jouir et de jeter les billets bancaires. << -Tu sais maman, une fois grande je deviendrais une maîtresse. Avait une petite fille lancé un soir glaciale dans une petite baraque à la banlieue casablancaise. -Oui ma fille, tu seras tout ce que tu voudras, couches toi donc, demain tu iras à l'école. >> Et voilà que le lendemain, elle fut violée. Au coin de la ruelle tout près de l'école, par un alcoolique qui avait la chance de croiser une telle douceur ce matin où la gueule de bois défigurait son visage, sa conscience. Désastre ! Peut-être que sa prostitution avait débuté ce jour même. Le temps lui avait lancé un doux rêve en guise de paie. Un soir pluvieux où la fine couverture ne parvenait pas à anéantir le froid, alors qu'un simple touché de l'angélique main maternelle était capable de chasser tout mal, tout angoisse et d'accueillir le sommeil dont le seuil était orné de belles fleurs. En échange, le temps lui avait arraché tout ce qu'elle possédait de précieux. Tout son investissement, toute se vie. Vu que l'existence de la plupart des jeunes filles marocaines se résume en un chemin anodin  parcouru par des filles stéréotypées. Elle avait certes échappé à la règle, cependant elle n'était pas vraiment à l'abri de la tragédie humaine, un immense moulin qui gobait et réduisait en poudre des paquets de personnes victimes soient elles ou bourreaux. Tout ce qui se passait autour d'elle, personnes et évènements meublant sa vie la répugnaient violemment. Lui rongeaient le coeur. Elle avait rêvé du prince charmant elle aussi, jusqu'à ce qu'un jour elle a adopté le métier le plus vieux et le plus pitoyable du monde. Récemment elle ne se permettait plus de rêver, les nuits s'accumulaient, le fer du désespoir creusait plus profondément dans son esprit. Elle avait perdu la capacité de rêver, elle y a renoncé, par orgueil pendant que le temps la consumait. Le téléphone sonne. Un client de qualité, un "fidèle" qui n'était pas si radin que ces simples employés qui voulaient faire la fête à deux sous. Va plutôt prier frère ! Elle éteignit la blonde et se dirigea vers la douche.
    Le fameux client était un député au parlement, on le nommait Haj....

samedi 4 décembre 2010

La perle

    Sur la terre ocre, Zineb a égorgé un mouton noir. Noir tel la plus dense des nuits, où une petite fille avait été châtiée par erreur sinon par ignorance. Cette ignorance emmitouflant des milliers, non des millions, d'esprits -pourquoi les appeler donc esprits- paisibles, aveugles et tristement vides. Cruels et indifférents, j'ai vu des coeurs se pétrifier, des lames fendre une noblesse, une âme pure, voltigeant cette terre ocre, terre du mal, quartier d'Hadès.
Zineb bâtit une fontaine, le liquide pourpre était glaciale. Il échappait du cou de la bête noire. La bête, sans manifestation, détachée du déroulement de sa propre exécution, se laissa faire comme si l'ange pêchant les âmes bestiales l'appelait par des sons mélodiques de haut, il semblait être bien convainquant, la bête avait allongé son cou, encore plus sombre, cela me rappela un peuple, que j'ai croisé un jour, un soir, ça et là, il semblait être gai, il était certes aveugle. Un vent provenant des bas enfers avait surgis, il se mêla au sang glaciale, ainsi je vis une vapeur qui prit aussitôt des formes de lettres, les lettres qui nous séparent. Moi et eux.
   Le sang giclant de la source noirâtre attira un ange, ange messager, débarquant des hauts cieux blancs avec une roue lumineuse sur le crane. Il fut violemment fasciné par le jet de sang, il s'approcha ébahi par la force et la cruauté provenant de la fontaine. Il laissa une maudite goûte pénétrer sa gueule. Un jour Adam goûta à la délicieuse pomme. L'ange avec tout son aura chut sur la terre ocre, vulgaire, et diabolique. Pris au piège!
Un sublime oiseau qui avait pris habitude et plaisir de se vanter. Plumes belles, multicolores, et gazouillis qui enivraient les adeptes de la liqueur, au seuil d'un bar tout près de la Kasbah quand la bouteille était épuisée, et que l'ivresse avait fuit ces pauvres.
Il vit les débris d'un ange, une roue de caoutchouc puante, une poussière d'une blancheur aveuglante ainsi qu'une perle épique qui n'avait point de couleur et qui hypnotisa l'oiseau. Habitué à être sujet d'admiration, il fut pris de rage et de persienne. Il introduisit son bec chanteur dans la perle magnifique. Et se transforma en esprit pur, fruit du bon arbre divin planté au jardin du ciel, tout près de la rivière. En usant de ses ailes devenues gigantesques il manifesta quelques rudes coups dans l'air et il se trouva aussitôt en haut.
L'oiseau mort sur la terre ocre, il fut rejeté par le ciel. La perle fut consommée par un ver, qui fut écrasé par un homme ordinaire. Ignare, simple d'esprit qui devint une figure fantastique, immédiatement après avoir caressé la perle. Il devint esprit pur, un ange-fils d'Adam. Un halo hallucinant accompagnait désormais l'ex-homme. Il voulut franchir les plus lointains des cieux, faire déborder les plus vastes des océans, percer tout mystère et écraser toute ignorance -cela abrutit était le savoir-. Cependant une graine malsaine persistait aux profondeurs du nouvel ange, quoique purifié de son humanisme il avait gardé un tout petit bout de bêtise. Il se dandina avec grâce tout au long du chemin tatouant la terre ocre. Soudain il aperçut un mirage, un mouton noire dont la veine jugulaire faisait un sublime jet de sang, sacré spectacle ! Il s'approcha, goûta de la diabolique fontaine. Et tomba mort, son corps dégagea sur le champ la plus répugnante des puanteurs et des centaines de vers attaquèrent ce tas de viande. La perle luisait constamment en dépit de l'ombre effrayante qui pesait sur la terre ocre, maudite. Seul le crane du martyre garda place, existence. Une terre ocre, maladive, fut aspergée du sang d'un mouton noir. Une fleur noire transperça le sol et prit place à la gauche de la tête squelettique et dupe. La fleur pleurait, et chaque larme glissait au long des pétales sombres et prit place sur la joue du feu-ange. -Tu as beau regretter l'homme, tu n'es plus.

lundi 22 novembre 2010

Seul...

Un soir agonisant,
J'ai songé à ma solitude,
En ce maudit soir tout semblait moribond,

Interminable peine tu demeures,
L'une de mes plus fréquentes habitudes,
Je regrette une amie, une caresse, une bise, je pleurs,

Solitude tu m'as lanciné, mon esprit tu as soumis,
Esclave sous la sombre lueur de la lune j'implore ta merci,
Eternelle fièvre libère mon âme, ou plutôt ses débris,

Le monde jadis paradis, est à défaut de son soleil,
De longues nuits désertes, et humides je veille,
Nostalgie me ronge, ce doux plaisir de couleur vermeil,

Au fond de l'obscurité j'aperçois une splendeur, un mirage,
Nulle soit soit ton existence, je crois en toi idéale image,
Je bouge vers toi, en vitesse d'étoile, tel un voilier prenant le large,

Sur cette opaque océan je croise d'affreux souvenirs, d'effroyables montres,
Je saisit ma bravoure des deux mains et follement je les éventre,
Invulnérables sont ces bêtes, ma foie, à défaut du divin miracle je périrais au centre,

La marchande d'amour.

Entre un trottoir et un lit,
Une splendide créature sourit,
Elle se laisse prendre afin de vivre,
Je regrette tes longues nuits en compagnie de ces bêtes ivres,

Paisible ange vient sous mes ailes,
Accorde-moi ton âme, je te tends la main,
Tes sanglots à l'aube me parviennent, au grondement du temps ils se mêlent,
Je t'offre mon adoption petite fille, au diable les billets anodins,

Ensemble nous voyagerons, mènerons une vie sublime,
Nous nous aimerons, et à loisir dessinerons les plus brillantes rimes,
Ta divinité ainsi que ta grâce aux ballades du temps tu perds,
Je te bercerais, en te chantant les plus mélodieux des vers,

Marchande d'amour ouvre le coeur, essuie tes larmes,
Ton attitude me fend le coeur, déchire mon âme,
Entre un trottoir et un lit,
Une sublime créature sourit.

samedi 13 novembre 2010

Gaz-désir

Fumée tu pénètres l'horizon,
Tu infiltres le ciel et tu le défonces munie d'une force de bison,
Fumée ne reconnais-tu plus ta maison ?
Une pensée, du feu, du tabac et ainsi fût la liaison,
Fumée tu sens l'amour, tu sens le songe,
Et les passants en te voyant maudissent l'ange,
L'ange du plaisir qui sur cette terre sur laquelle règne la nuit,
Guette les hommes désespérés que le doux plaisir avait fuit,
O divinité apaise les âmes, répand ton fruit,
Une pierre se brise sur la tête de ses démunis,
Bestiole ! pourquoi as tu encore déguerpi ?
Les esprits jadis paisibles ne supportent point ce jour hardi,
Ils pensent se procurer une corde douce un beau matin de mardis,
O ange ! la vie n'as plus de raison sans ton produit,
Ils s'arracheront leurs propres vies, et te laisseront sale source de désir,
Tu ne trouveras plus d'esclaves ! -poete tu m'incites à  rire,
lLe chemin est éternellement ainsi,
A toi esprit fertile, que le folie a bien saisit,
Tu as la plume, tu as la feuille je te laisse en finir,

Amour, ou pas...

J'ai conçu l'amour, à présent il me menace,
Hadès de gauche me châtie, Aphrodite de droite m'embrasse,
Humble créature devant les caprices divins je demeure,
Je me débats, je me bidonne mais enfin je pleure,
Me laisserais-je emporter par la bise maudite,
Je me suis avéré faible, certainement c'est cela que je mérite,
Ou refoulerais-je ma flamme et suffoquais-je mon âme,
Cette âme exigeante et ce haut qui pue l'orgueil,
Confusion, frisson et extase m'enveloppent sur le seuil,
Au seuil de l'inconnu, mon âme impatiente laisse choir une larme,
Le sablier ne s'arrête point et ce temps épouvantable,
Horrifie le moi le pétrifie, tel l'effet des flammes sur le sable,
Amour tu m'affoles, amour je te plains,
Maudite chimère, pourquoi n'en finis-tu pas sur place,
Accomplis ton oeuvre, prends mon âme et jette là devant un train,
J'opte pour la perte, la fin plutôt que de demeurer misérable sans que rien ne se passe,
Je jette ma plume, j'abandonne mes idéaux,
Je songe au nectar, seul pourra tuer, bannir mes maux,
Ramenez-en un verre, une bouteille, ramenez moi une corde !
C'est la fin, je l'accroche à la lampe et je saute,
Enfin mon âme reposeras sereine, je quitterais ce bas monde,
Je te l'abandonne sale horde !

La ruelle

Je vous raconte une ruelle,
Noircie par le temps,
Animée par la vie, cette vie cruelle,
A maintes reprises il y a eu lieu le duel,
L'ange et le démon se lancèrent des châtiments mutuels,
Personne ne meurt, mais la vie n'a point repris sa douceur de miel,
O sacré miel que t'es riche,
O maudit vin arrête ta triche,
On te croit bannir les maux,
Mais depuis qu'on te raffole, arrogant tu t'en fiches,
Mon âme, erre au long de la ruelle,
-Pourquoi âme n'as-tu pas opté pour le chemin du ciel ?
-Le ciel se nourrit de miel, ton âme de vin,
Ton âme sentinelle s'enivre en traversant plus loin,
Le ciel s'achève à sa fin, mais la ruelle,
Infinie est la ruelle, ton âme la suit,
Ton âme est moi, et toi je suis !

lundi 8 novembre 2010

Un livre...

  Il plongeait dans l'angoisse,il ne savait ce qu'il allait devenir et ,se berçant entre les main du vendeur il priait pour un maître sage,un maître mûre,un maître compréhensif.Il avait souvent appris les histoires de ses semblables,ces dernières différaient tellement qu'il n'en gardait que quelques faibles clichés que son esprit avait  forgé d'après les contes de ses vieux copains.Tantôt on les vénérait,tantôt on les carbonisait ou bien tout simplement on les délaissait.Ils ont inspiré le chagrin,la joie,ils ont inspiré des changements voire des révolutions.Cependant il y avait les infortunés condamnés à vivre dans le plus profond des gouffres:celui de l'oubli,cette pensée lui donna un frisson si aigu qu'affolé son esprit sursauta,chassant aussitôt les idées obscures,évidemment,qu'y avait-il de plus atroce pour un livre que de périr dans cet abîme si obscure,si profond et,si monotone.Il préféra songer à son nouveau maître,cultivé,clairvoyant mais surtout amoureux.De la lecture."réflexion",ainsi son créateur avait choisi de l'intituler.Quoique son nom débordait de sagesse et de philosophie les hommes à leurs caprices absurdes se contentaient de l'appeler "livre" il ne pouvait admettre des phrases telles que :"ramène le livre,pose le livre,jette livre,ouvre le livre,ferme le livre..."mais ils était réduit à l'impuissance.Il pensa,avec regret à son créateur,qui semblait si content le jour ou il acheva son chef-d'oeuvre.Certes il n'y avait de sentiment plus intense pour un écrivain que celui qu'il éprouvait au moment de la clôture de son oeuvre.Ce dernier était si enthousiaste de publier ces lettres,qu'il s'est éteint en route vers l'éditeur,il avait heurté un 4x4 ivre,le choc était très violent,à tel point qu'au moment ou le premier spectateur était en place,l'âme de Mr l'écrivain c'était séparée de son corps et commençait à survoler les parages,essayant de localiser l'ambulance à l'horizon.elle voulait savoir pour une fois qu'une ambulance était venue à temps,mais cela ne se produit point.Réflexion,l'avait vu,il a vue l'âme de son auteur transparente,d'une blancheur éclatante,elle n'avait pas de visage,mais il put distinguer un sourire léger,un sourire raffiné et pur,celui d'une âme satisfaite.Il criait :"Maître ! maître ! où allez-vous ? n'avez-vous pas dit,que vous alliez me livrer personnellement à l'éditeur au contraire de vos navets qui m'ont précédés,je vous en prie maître répondez-moi !,ne vous-en-allez pas !" ne recevant qu'un large sourire pour réponse et épuisé Réflexion sut que son maître devait partir,les larmes sur l'esprit il rendit la grimace et salua son maître,"Adieu maître!"
On a pu sauver le livre,il se vendit comme des petits pains partout dans le globe,les gens étaient fascinés par l'histoire d'un auteur jadis peu connu,mais qui fut très médiatisé suite à l'évènement,il avait choisi l'écriture comme travaille,pour la plus simple et la plus nobles des raisons,la passion ! Il n'était pas très riche,ni très célèbres,mais il avait tout de même une tranche de lecteurs fidèles,qui n'hésitaient pas à lui communiquer leurs impressions,et lui de sa part suivait les bonnes propositions avec soin.Il était aimé.
 Réflexion s'aperçut qu'il demeurait désormais dans un endroit bien serré,éloigné des lumières,et surtout clos.Il sentit le contact des murs avec sa couverture,il était couvert de quelque chose de lisse,voilà du papier,il y réfléchit longtemps puis cria "ça y-est je suis dans un papier cadeau !",un humain dans un papier cadeau aurait suffoqué puis rendu l'âme,sinon il aurait crevé pour la simple idée d'être emballé tel un cadeau,lui extasié il pensa à l'honneur qu'il aura le moment ou on va l'offrir,le soin dont il réjouira,"mais bien sûr ! Les humains se montraient très délicats avec les cadeaux! " et puis plongea dans ses rêveries habituelles...
  A suivre !

samedi 30 octobre 2010

To read,or not to read:that is the question

On constate bien qu'au Maroc on ne s'intéresse plus aux livres et automatiquement à la lecture,je fut choqué il y a quelques mois quand on avait annoncé pendant une émission sur une chaîne nationale que seuls 300 000 marocains lisaient,je voudrais préciser qu'au Maroc nous sommes un peu près 32 millions de têtes,un chiffre scandalisant bien entendu.La lecture continue à diminuer encore chez les jeunes,cela revient au premier lieu au jeu,à la télévision ainsi qu'internet ou plutôt le mauvais usage d'internet.Oui j'ai 16 ans et je parle comme une mère mais il faut admettre la vérité,même si cette dernière est prononcée par un père,une mère,un prof sévère ou tout simplement par notre petit frère...cela ne change rien des propos et certainement pas cette vérité.Appart une minorité,les jeunes marocains passent des heures sur les réseaux sociaux,les tchat rooms ainsi que les sites porno (et oui,le Maroc est un pays musulman) et pour la télévision marocaine il vaudrait mieux ne pas se lancer dans la critique...Le livre ne trouve plus de place dans le temps du jeune ou plutôt dans la vie du jeune.Ce dernier hait le livre car sa corvée consiste à réviser ce dernier,il hait le livre car son frère se couchait les bouquins sur la tête et le voilà entrain de chômer -sacré modèle !- il hait le livre car il contient des chiffres et autres signes mathématiques,il contient des leçons interminables d'histoire,géographie...Le jeune n'a pas à sa porté les bon romans,le plaisir de la lecture concrétisé en feuilles.Je suis Piko j'habite le Maroc,j'ai 16 ans,et je pleure la jeunesse marocaine,sincèrement,on a beau souhaiter être en tête des nations mais cela ne se réalisera pas tandis que des millions d'entre nous hibernent.Je reviens à mon principale sujet,à cause de cette décadence culturelle atroce je consacrerais ma prochaine "histoire" justement à l'état du livre dans une société marocaine bouleversée par la mondialisation perdue entre ses choix,moi je vous dis donc "lire,ou ne pas lire:telle est la question ! "
A bientôt !
Et je tiens à remercier tous mes lecteurs : vous donnez le souffle à ce blog !

vendredi 22 octobre 2010

L'amour éternel !

   Chaque goûte de pluie qui chuta sur sa tête la heurtais tel un marteau, chaque pensée qui lui fut consacrée élargissait la plaie sur son coeur, victime de l'amour ? Bien sûr que non, lui qui n'a jamais cru en cette abstraction glorifiée depuis l'aube de l'humanité, poètes, romantiques, musiciens et autres l'ont évoquée  d'innombrables reprises, tantôt elle était monstre tantôt une drogue mais ils étaient cependant d'accord qu'elle bouleversait tout être humain mêlé à elle, il était pris au piège, et comment ne pas l'être ! C'était une Aphrodite terrestre, belle comme une ange, non comme un dieu, il s'est maintes fois imaginé mourant et son visage angélique devant ses yeux il ne désirait rien que voir sa figure parfaite capable de compenser toutes atrocitées qu'il a pu vivre, dans ses fantasmes les plus fou il s'imaginait devant elle admirant l'ange qui quant à lui se contentait de sourire, il était pris au piège, il criait souvent dans son sommeil : "maudit amour lâche moi !oh, sainte déesse ne me quitte pas, ne quitte pas mon rêve ne quitte pas ma vie, non !" le divin visage s'inclinait dans la noirceur du rêve et il se réveillait en sueur, il but un verre d'eau, lut des versets de coran puis se mit à réfléchir, était-elle au courent de son existence, l'avait-elle regardé suffisamment pour le reconnaître quand un de ces jours il viendra lui révéler sa flamme, probablement non, il lavait les vitres de la mercedes du papa, quand elle sortait chaque matin pour aller au lycée, il connaissait son école bien entendu, il savait qu'elle adorait le chocolat, et qu'elle écoutait cette musique à l'américaine, oui c'est ça le rock, il essaya longtemps d'écouter ce genre dont sa bien-aimée était particulièrement raffolante le volume à fond, mais cela n'a pas tardé à lui causer des maux de tête la nuit, et chaque matin il se sentait piétiné, son obsession ne le remarquait même pas il gémissait donc au fond de lui, ses larmes tombèrent tel de l'acide sur son coeur malade, il maudissait encore la religion de l'amour puis serra le chiffon aspergé d'eau et poursuivit sa corvée quotidienne, il lisait l'amour mais il n'y avait point  la foie, il se moquait de Romeo et sa copine mais cela était dorénavant une agréable nostalgie qui lui arrachait les larmes.Le ciel pleurait pour lui,ou plutôt pour elle, il n'avait jamais senti une telle passion une telle extase,il prit son couteau se dirigea vers la déesse,planta l'arme sur son cou divin, le retira en déclenchant une fontaine sanglante, puis en maniant l'arme blanche il veilla à ce que ses entrailles se versèrent par terre, il a tué sa déesse il s'est tué lui même, s'il ne réussirait pas à se la procurer aujourd'hui, il y réussira donc dans une autre vie, demain peut être, en enfer abruti, tu es tombé amoureux !
   La scène dura quelques minutes, puis tout devenait obscure il se sentais plus léger plus à l'aise et beaucoup plus heureux, il était devenu une simple âme, il n'y avait désormais plus de mercedeses ni de villas ni d'argent ni de misère il pouvait séduire la déesse sans obstacles, une lueur blanche au fond de l'obscurité l'arracha de sa rêverie, il la suivit plein d'enthousiasme,plein de bonheur, elle ne l'aimait pas encore mais il avait une chance, une chance sur une infinité mais il y en avait quand même et il devait s'y accrocher.On a bien dit l'amour éternel, l'amour est éternel !

jeudi 14 octobre 2010

Après la fin,il y aura quoi ?!

J'ai appris depuis mon jeûne age que les hommes une fois morts,on pesait leurs points de bonus/malus ainsi on décidait si ces derniers allaient prendre place aux paradis (oui,il y'en a plusieurs) ou bien en enfer.Donc il ne fallait pas mentir,voler,tricher etc... sinon la punition sera encore plus atroce que les gifles fréquentes des parents,oui il fallait être menacé on jeûne je ne pouvais calculer les conséquences des simples comportements qui interdits se transformèrent aussitôt en caprices.Il y a deux années je me suis posé une question aussi intéressante qu'interdite : si je vais en paradis et que j'aie tout ce dont je pourrais rêver ne serais-je point ennuyé,oui on parle d'éblouissantes créatures mise en disposition de nos désirs sexuels,d'une liqueur aussi bonne qu'on ne peut imaginer et bien d'autres rêveries dépassant les bornes de notre imagination mais,j'avoue,j'ai peur de l'éternité j'en suis effrayé même car à chaque fois que j'y songe une profonde angoisse m'emporte.Nous voilà au paradis quel objectif aurons-nous ? Ici bas on se mord les uns les autres,on s'aime,on se tue,et on se protège mais généralement pour des intérêts précis par contre en haut livrés à nos fantaisies n'en nous lasserons pas ? Ou bien voyons de l'autre coté de la balance,on soit engouffrés en enfer,condamnés à souffrir pour l'éternité éternelle...Le plus sévère des châtiments serait de persister,ou de finir une fois pour toute,que deviendrons-nous alors ? Peut être que mon interrogation ait une réponse,religieusement parlant, je l'espère d'ailleurs (je n'ai pas encore élaboré aucune recherche) sinon donnons nous le plaisir de nous questionner,de contempler le monde et voir au-delà nos nez,les gens à présent sont prisonniers du quotidien matériel,monotone...Libérez-vous ! mesdames et mesdames le monde n'a pas de limites,surfez au dessus,vos planches sont derrière vos yeux. ( NB : Je n'ai aucune intention de porter atteinte à ma religion ou bien de me faire athée,je vous prie de bien voir mon idée du bon angle)





Le savant n'est pas l'homme qui fournit les vraies réponses ; c'est celui qui pose les vraies questions ? "

Claude Levi-Strauss 

dimanche 10 octobre 2010

Fentes du respect.

L'autre jour en attendant sur un trottoire,j'ai aperçu un garçon de mon âge,vêtu d'un jean,maillot de foot...je le connaissais de vue,et j'ai pu constater des fissures sur son bras gauche,pourtant Abd-Errahim était un élève plus ou moins brillant,"science maths",l'ésprit ouvert etc...j'ai été choqué,franchement,et je devais absolument m'informer sur les raisons de cette auto-mutilation : prenais-il ces pilules rouges ! Je m'approchai de lui et demandai  une explication... Je m'attendais au récit habituel "mon père,ivrogne,nous bat fréquemment,j'ai des problèmes donc je me drogue..." mais ça n'en était pas le cas,dommage,la réponse fut encore plus choquante.Il me dit que dans la plupart des quartiers populaires on devait souvent se fendre le bras afin de soumettre le respect des autre,donc pour ne pas se faire agresser ou bien battre il devait dessiner quelques traits sur son bras gauche voulant dire : gare à vous ! je déchire mon bras,que ferais-je a vos gueules à votre avis ? je n'ai su quoi répondre,j'étais dégoûté et surtout impuissant mon statut d'étudiant ne m'aidait point,de plus c'était tout une idéologie à changer.Donc je me désolais,immobile.Voilà un aspect sinistre de la jeunesse marocaine,demain le Maroc lui même.

samedi 25 septembre 2010

Au seuil du blogging.

A 16 ans,le monde me fascine et que faire ?! J'ai finalement élu les lettres,je ne fais pas de musique,ni de photographie ni d'informatique,non,je pense,je ne fais que penser en usant de lettres.Et me voilà faisant mon premier pas sur mon premier blog,muni d'une humble connaissance en blogging mon majeur but sera de vous faire voir le monde à mes yeux,je parlerais vie,littérature,quotidien,politique tout ce qui sera digne d'être mentionné.En m'adressant principalement aux internautes marocains qui ne se contentent du duo (facebook/msn),internet est beaucoup plus que le faite de draguer des inconnus,en bref,j'espère que mes idées seront à la hauteur de vos points de vue.En tout cas je ne ferais qu'écrire. WELCOME TO MY WORLD !

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