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lundi 22 novembre 2010

Seul...

Un soir agonisant,
J'ai songé à ma solitude,
En ce maudit soir tout semblait moribond,

Interminable peine tu demeures,
L'une de mes plus fréquentes habitudes,
Je regrette une amie, une caresse, une bise, je pleurs,

Solitude tu m'as lanciné, mon esprit tu as soumis,
Esclave sous la sombre lueur de la lune j'implore ta merci,
Eternelle fièvre libère mon âme, ou plutôt ses débris,

Le monde jadis paradis, est à défaut de son soleil,
De longues nuits désertes, et humides je veille,
Nostalgie me ronge, ce doux plaisir de couleur vermeil,

Au fond de l'obscurité j'aperçois une splendeur, un mirage,
Nulle soit soit ton existence, je crois en toi idéale image,
Je bouge vers toi, en vitesse d'étoile, tel un voilier prenant le large,

Sur cette opaque océan je croise d'affreux souvenirs, d'effroyables montres,
Je saisit ma bravoure des deux mains et follement je les éventre,
Invulnérables sont ces bêtes, ma foie, à défaut du divin miracle je périrais au centre,

La marchande d'amour.

Entre un trottoir et un lit,
Une splendide créature sourit,
Elle se laisse prendre afin de vivre,
Je regrette tes longues nuits en compagnie de ces bêtes ivres,

Paisible ange vient sous mes ailes,
Accorde-moi ton âme, je te tends la main,
Tes sanglots à l'aube me parviennent, au grondement du temps ils se mêlent,
Je t'offre mon adoption petite fille, au diable les billets anodins,

Ensemble nous voyagerons, mènerons une vie sublime,
Nous nous aimerons, et à loisir dessinerons les plus brillantes rimes,
Ta divinité ainsi que ta grâce aux ballades du temps tu perds,
Je te bercerais, en te chantant les plus mélodieux des vers,

Marchande d'amour ouvre le coeur, essuie tes larmes,
Ton attitude me fend le coeur, déchire mon âme,
Entre un trottoir et un lit,
Une sublime créature sourit.

samedi 13 novembre 2010

Gaz-désir

Fumée tu pénètres l'horizon,
Tu infiltres le ciel et tu le défonces munie d'une force de bison,
Fumée ne reconnais-tu plus ta maison ?
Une pensée, du feu, du tabac et ainsi fût la liaison,
Fumée tu sens l'amour, tu sens le songe,
Et les passants en te voyant maudissent l'ange,
L'ange du plaisir qui sur cette terre sur laquelle règne la nuit,
Guette les hommes désespérés que le doux plaisir avait fuit,
O divinité apaise les âmes, répand ton fruit,
Une pierre se brise sur la tête de ses démunis,
Bestiole ! pourquoi as tu encore déguerpi ?
Les esprits jadis paisibles ne supportent point ce jour hardi,
Ils pensent se procurer une corde douce un beau matin de mardis,
O ange ! la vie n'as plus de raison sans ton produit,
Ils s'arracheront leurs propres vies, et te laisseront sale source de désir,
Tu ne trouveras plus d'esclaves ! -poete tu m'incites à  rire,
lLe chemin est éternellement ainsi,
A toi esprit fertile, que le folie a bien saisit,
Tu as la plume, tu as la feuille je te laisse en finir,

Amour, ou pas...

J'ai conçu l'amour, à présent il me menace,
Hadès de gauche me châtie, Aphrodite de droite m'embrasse,
Humble créature devant les caprices divins je demeure,
Je me débats, je me bidonne mais enfin je pleure,
Me laisserais-je emporter par la bise maudite,
Je me suis avéré faible, certainement c'est cela que je mérite,
Ou refoulerais-je ma flamme et suffoquais-je mon âme,
Cette âme exigeante et ce haut qui pue l'orgueil,
Confusion, frisson et extase m'enveloppent sur le seuil,
Au seuil de l'inconnu, mon âme impatiente laisse choir une larme,
Le sablier ne s'arrête point et ce temps épouvantable,
Horrifie le moi le pétrifie, tel l'effet des flammes sur le sable,
Amour tu m'affoles, amour je te plains,
Maudite chimère, pourquoi n'en finis-tu pas sur place,
Accomplis ton oeuvre, prends mon âme et jette là devant un train,
J'opte pour la perte, la fin plutôt que de demeurer misérable sans que rien ne se passe,
Je jette ma plume, j'abandonne mes idéaux,
Je songe au nectar, seul pourra tuer, bannir mes maux,
Ramenez-en un verre, une bouteille, ramenez moi une corde !
C'est la fin, je l'accroche à la lampe et je saute,
Enfin mon âme reposeras sereine, je quitterais ce bas monde,
Je te l'abandonne sale horde !

La ruelle

Je vous raconte une ruelle,
Noircie par le temps,
Animée par la vie, cette vie cruelle,
A maintes reprises il y a eu lieu le duel,
L'ange et le démon se lancèrent des châtiments mutuels,
Personne ne meurt, mais la vie n'a point repris sa douceur de miel,
O sacré miel que t'es riche,
O maudit vin arrête ta triche,
On te croit bannir les maux,
Mais depuis qu'on te raffole, arrogant tu t'en fiches,
Mon âme, erre au long de la ruelle,
-Pourquoi âme n'as-tu pas opté pour le chemin du ciel ?
-Le ciel se nourrit de miel, ton âme de vin,
Ton âme sentinelle s'enivre en traversant plus loin,
Le ciel s'achève à sa fin, mais la ruelle,
Infinie est la ruelle, ton âme la suit,
Ton âme est moi, et toi je suis !

lundi 8 novembre 2010

Un livre...

  Il plongeait dans l'angoisse,il ne savait ce qu'il allait devenir et ,se berçant entre les main du vendeur il priait pour un maître sage,un maître mûre,un maître compréhensif.Il avait souvent appris les histoires de ses semblables,ces dernières différaient tellement qu'il n'en gardait que quelques faibles clichés que son esprit avait  forgé d'après les contes de ses vieux copains.Tantôt on les vénérait,tantôt on les carbonisait ou bien tout simplement on les délaissait.Ils ont inspiré le chagrin,la joie,ils ont inspiré des changements voire des révolutions.Cependant il y avait les infortunés condamnés à vivre dans le plus profond des gouffres:celui de l'oubli,cette pensée lui donna un frisson si aigu qu'affolé son esprit sursauta,chassant aussitôt les idées obscures,évidemment,qu'y avait-il de plus atroce pour un livre que de périr dans cet abîme si obscure,si profond et,si monotone.Il préféra songer à son nouveau maître,cultivé,clairvoyant mais surtout amoureux.De la lecture."réflexion",ainsi son créateur avait choisi de l'intituler.Quoique son nom débordait de sagesse et de philosophie les hommes à leurs caprices absurdes se contentaient de l'appeler "livre" il ne pouvait admettre des phrases telles que :"ramène le livre,pose le livre,jette livre,ouvre le livre,ferme le livre..."mais ils était réduit à l'impuissance.Il pensa,avec regret à son créateur,qui semblait si content le jour ou il acheva son chef-d'oeuvre.Certes il n'y avait de sentiment plus intense pour un écrivain que celui qu'il éprouvait au moment de la clôture de son oeuvre.Ce dernier était si enthousiaste de publier ces lettres,qu'il s'est éteint en route vers l'éditeur,il avait heurté un 4x4 ivre,le choc était très violent,à tel point qu'au moment ou le premier spectateur était en place,l'âme de Mr l'écrivain c'était séparée de son corps et commençait à survoler les parages,essayant de localiser l'ambulance à l'horizon.elle voulait savoir pour une fois qu'une ambulance était venue à temps,mais cela ne se produit point.Réflexion,l'avait vu,il a vue l'âme de son auteur transparente,d'une blancheur éclatante,elle n'avait pas de visage,mais il put distinguer un sourire léger,un sourire raffiné et pur,celui d'une âme satisfaite.Il criait :"Maître ! maître ! où allez-vous ? n'avez-vous pas dit,que vous alliez me livrer personnellement à l'éditeur au contraire de vos navets qui m'ont précédés,je vous en prie maître répondez-moi !,ne vous-en-allez pas !" ne recevant qu'un large sourire pour réponse et épuisé Réflexion sut que son maître devait partir,les larmes sur l'esprit il rendit la grimace et salua son maître,"Adieu maître!"
On a pu sauver le livre,il se vendit comme des petits pains partout dans le globe,les gens étaient fascinés par l'histoire d'un auteur jadis peu connu,mais qui fut très médiatisé suite à l'évènement,il avait choisi l'écriture comme travaille,pour la plus simple et la plus nobles des raisons,la passion ! Il n'était pas très riche,ni très célèbres,mais il avait tout de même une tranche de lecteurs fidèles,qui n'hésitaient pas à lui communiquer leurs impressions,et lui de sa part suivait les bonnes propositions avec soin.Il était aimé.
 Réflexion s'aperçut qu'il demeurait désormais dans un endroit bien serré,éloigné des lumières,et surtout clos.Il sentit le contact des murs avec sa couverture,il était couvert de quelque chose de lisse,voilà du papier,il y réfléchit longtemps puis cria "ça y-est je suis dans un papier cadeau !",un humain dans un papier cadeau aurait suffoqué puis rendu l'âme,sinon il aurait crevé pour la simple idée d'être emballé tel un cadeau,lui extasié il pensa à l'honneur qu'il aura le moment ou on va l'offrir,le soin dont il réjouira,"mais bien sûr ! Les humains se montraient très délicats avec les cadeaux! " et puis plongea dans ses rêveries habituelles...
  A suivre !

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