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samedi 30 octobre 2010

To read,or not to read:that is the question

On constate bien qu'au Maroc on ne s'intéresse plus aux livres et automatiquement à la lecture,je fut choqué il y a quelques mois quand on avait annoncé pendant une émission sur une chaîne nationale que seuls 300 000 marocains lisaient,je voudrais préciser qu'au Maroc nous sommes un peu près 32 millions de têtes,un chiffre scandalisant bien entendu.La lecture continue à diminuer encore chez les jeunes,cela revient au premier lieu au jeu,à la télévision ainsi qu'internet ou plutôt le mauvais usage d'internet.Oui j'ai 16 ans et je parle comme une mère mais il faut admettre la vérité,même si cette dernière est prononcée par un père,une mère,un prof sévère ou tout simplement par notre petit frère...cela ne change rien des propos et certainement pas cette vérité.Appart une minorité,les jeunes marocains passent des heures sur les réseaux sociaux,les tchat rooms ainsi que les sites porno (et oui,le Maroc est un pays musulman) et pour la télévision marocaine il vaudrait mieux ne pas se lancer dans la critique...Le livre ne trouve plus de place dans le temps du jeune ou plutôt dans la vie du jeune.Ce dernier hait le livre car sa corvée consiste à réviser ce dernier,il hait le livre car son frère se couchait les bouquins sur la tête et le voilà entrain de chômer -sacré modèle !- il hait le livre car il contient des chiffres et autres signes mathématiques,il contient des leçons interminables d'histoire,géographie...Le jeune n'a pas à sa porté les bon romans,le plaisir de la lecture concrétisé en feuilles.Je suis Piko j'habite le Maroc,j'ai 16 ans,et je pleure la jeunesse marocaine,sincèrement,on a beau souhaiter être en tête des nations mais cela ne se réalisera pas tandis que des millions d'entre nous hibernent.Je reviens à mon principale sujet,à cause de cette décadence culturelle atroce je consacrerais ma prochaine "histoire" justement à l'état du livre dans une société marocaine bouleversée par la mondialisation perdue entre ses choix,moi je vous dis donc "lire,ou ne pas lire:telle est la question ! "
A bientôt !
Et je tiens à remercier tous mes lecteurs : vous donnez le souffle à ce blog !

vendredi 22 octobre 2010

L'amour éternel !

   Chaque goûte de pluie qui chuta sur sa tête la heurtais tel un marteau, chaque pensée qui lui fut consacrée élargissait la plaie sur son coeur, victime de l'amour ? Bien sûr que non, lui qui n'a jamais cru en cette abstraction glorifiée depuis l'aube de l'humanité, poètes, romantiques, musiciens et autres l'ont évoquée  d'innombrables reprises, tantôt elle était monstre tantôt une drogue mais ils étaient cependant d'accord qu'elle bouleversait tout être humain mêlé à elle, il était pris au piège, et comment ne pas l'être ! C'était une Aphrodite terrestre, belle comme une ange, non comme un dieu, il s'est maintes fois imaginé mourant et son visage angélique devant ses yeux il ne désirait rien que voir sa figure parfaite capable de compenser toutes atrocitées qu'il a pu vivre, dans ses fantasmes les plus fou il s'imaginait devant elle admirant l'ange qui quant à lui se contentait de sourire, il était pris au piège, il criait souvent dans son sommeil : "maudit amour lâche moi !oh, sainte déesse ne me quitte pas, ne quitte pas mon rêve ne quitte pas ma vie, non !" le divin visage s'inclinait dans la noirceur du rêve et il se réveillait en sueur, il but un verre d'eau, lut des versets de coran puis se mit à réfléchir, était-elle au courent de son existence, l'avait-elle regardé suffisamment pour le reconnaître quand un de ces jours il viendra lui révéler sa flamme, probablement non, il lavait les vitres de la mercedes du papa, quand elle sortait chaque matin pour aller au lycée, il connaissait son école bien entendu, il savait qu'elle adorait le chocolat, et qu'elle écoutait cette musique à l'américaine, oui c'est ça le rock, il essaya longtemps d'écouter ce genre dont sa bien-aimée était particulièrement raffolante le volume à fond, mais cela n'a pas tardé à lui causer des maux de tête la nuit, et chaque matin il se sentait piétiné, son obsession ne le remarquait même pas il gémissait donc au fond de lui, ses larmes tombèrent tel de l'acide sur son coeur malade, il maudissait encore la religion de l'amour puis serra le chiffon aspergé d'eau et poursuivit sa corvée quotidienne, il lisait l'amour mais il n'y avait point  la foie, il se moquait de Romeo et sa copine mais cela était dorénavant une agréable nostalgie qui lui arrachait les larmes.Le ciel pleurait pour lui,ou plutôt pour elle, il n'avait jamais senti une telle passion une telle extase,il prit son couteau se dirigea vers la déesse,planta l'arme sur son cou divin, le retira en déclenchant une fontaine sanglante, puis en maniant l'arme blanche il veilla à ce que ses entrailles se versèrent par terre, il a tué sa déesse il s'est tué lui même, s'il ne réussirait pas à se la procurer aujourd'hui, il y réussira donc dans une autre vie, demain peut être, en enfer abruti, tu es tombé amoureux !
   La scène dura quelques minutes, puis tout devenait obscure il se sentais plus léger plus à l'aise et beaucoup plus heureux, il était devenu une simple âme, il n'y avait désormais plus de mercedeses ni de villas ni d'argent ni de misère il pouvait séduire la déesse sans obstacles, une lueur blanche au fond de l'obscurité l'arracha de sa rêverie, il la suivit plein d'enthousiasme,plein de bonheur, elle ne l'aimait pas encore mais il avait une chance, une chance sur une infinité mais il y en avait quand même et il devait s'y accrocher.On a bien dit l'amour éternel, l'amour est éternel !

jeudi 14 octobre 2010

Après la fin,il y aura quoi ?!

J'ai appris depuis mon jeûne age que les hommes une fois morts,on pesait leurs points de bonus/malus ainsi on décidait si ces derniers allaient prendre place aux paradis (oui,il y'en a plusieurs) ou bien en enfer.Donc il ne fallait pas mentir,voler,tricher etc... sinon la punition sera encore plus atroce que les gifles fréquentes des parents,oui il fallait être menacé on jeûne je ne pouvais calculer les conséquences des simples comportements qui interdits se transformèrent aussitôt en caprices.Il y a deux années je me suis posé une question aussi intéressante qu'interdite : si je vais en paradis et que j'aie tout ce dont je pourrais rêver ne serais-je point ennuyé,oui on parle d'éblouissantes créatures mise en disposition de nos désirs sexuels,d'une liqueur aussi bonne qu'on ne peut imaginer et bien d'autres rêveries dépassant les bornes de notre imagination mais,j'avoue,j'ai peur de l'éternité j'en suis effrayé même car à chaque fois que j'y songe une profonde angoisse m'emporte.Nous voilà au paradis quel objectif aurons-nous ? Ici bas on se mord les uns les autres,on s'aime,on se tue,et on se protège mais généralement pour des intérêts précis par contre en haut livrés à nos fantaisies n'en nous lasserons pas ? Ou bien voyons de l'autre coté de la balance,on soit engouffrés en enfer,condamnés à souffrir pour l'éternité éternelle...Le plus sévère des châtiments serait de persister,ou de finir une fois pour toute,que deviendrons-nous alors ? Peut être que mon interrogation ait une réponse,religieusement parlant, je l'espère d'ailleurs (je n'ai pas encore élaboré aucune recherche) sinon donnons nous le plaisir de nous questionner,de contempler le monde et voir au-delà nos nez,les gens à présent sont prisonniers du quotidien matériel,monotone...Libérez-vous ! mesdames et mesdames le monde n'a pas de limites,surfez au dessus,vos planches sont derrière vos yeux. ( NB : Je n'ai aucune intention de porter atteinte à ma religion ou bien de me faire athée,je vous prie de bien voir mon idée du bon angle)





Le savant n'est pas l'homme qui fournit les vraies réponses ; c'est celui qui pose les vraies questions ? "

Claude Levi-Strauss 

dimanche 10 octobre 2010

Fentes du respect.

L'autre jour en attendant sur un trottoire,j'ai aperçu un garçon de mon âge,vêtu d'un jean,maillot de foot...je le connaissais de vue,et j'ai pu constater des fissures sur son bras gauche,pourtant Abd-Errahim était un élève plus ou moins brillant,"science maths",l'ésprit ouvert etc...j'ai été choqué,franchement,et je devais absolument m'informer sur les raisons de cette auto-mutilation : prenais-il ces pilules rouges ! Je m'approchai de lui et demandai  une explication... Je m'attendais au récit habituel "mon père,ivrogne,nous bat fréquemment,j'ai des problèmes donc je me drogue..." mais ça n'en était pas le cas,dommage,la réponse fut encore plus choquante.Il me dit que dans la plupart des quartiers populaires on devait souvent se fendre le bras afin de soumettre le respect des autre,donc pour ne pas se faire agresser ou bien battre il devait dessiner quelques traits sur son bras gauche voulant dire : gare à vous ! je déchire mon bras,que ferais-je a vos gueules à votre avis ? je n'ai su quoi répondre,j'étais dégoûté et surtout impuissant mon statut d'étudiant ne m'aidait point,de plus c'était tout une idéologie à changer.Donc je me désolais,immobile.Voilà un aspect sinistre de la jeunesse marocaine,demain le Maroc lui même.

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